CR1 du 5 octobre 2011: ici
6 octobre 2011:
9h00, il est temps de repartir à l'assaut de la ville. Je décide de partir à l'opposé de ma ballade d'hier soir mais je ferai vite demi-tour, après St Georges Bay, voyant que je m'écarte un peu du centre ville.
De l'art local?
Je décide de longer la côte, pour éviter de me perdre et je me surprend à marcher sans m'arrêter entraîné par les découvertes des beautés de la ville. Les gens semblent heureux d'habiter là et je les comprend. 11h30, je me met en quête de trouver un petit resto pour manger un bout avant de retourner à l'hôtel pour un peu de repos.
Juste MA-GNI-FI-QUE !!!
15h00, une petite sieste et me voilà en pleine forme. Durant l'heure de midi, Mr4b, m'a confirmé par tweets interposés que l'un des deux casinos trouvés la veille est le bon. Bizarrement, celui-ci est situé au -1 d'un building d'affaire et aucune affiche "Chili poker" ou "DSO" n'est en vue depuis l'extérieur. Je rentre. Les affiches sont à l'intérieur... L'évènement se veut discret.
164 joueurs sont inscrit pour le moment dans ce day 1 A mais les enregistrements tardifs vont durer jusqu'à la fin du level 5. Je fait le tour de la pokeroom et ne reconnaît personne...Ah si !! Au fond! Cette tête me dit quelque chose...Il s'agit en fait d'un reg de Clichy-Montmartre, Olivier. J'avais sympathisé avec lui à Marrakech avant de le recroiser dans le cercle parisien. Lui aussi me reconnaît et me salue d'un hochement de tête. Quelque cliquetis de jetons plus tard il viendra me saluer. Il ne lui reste plus que 20k mais a ce moment du tournoi cela représente encore 100BB.
17h30, je quitte le casino dans le but d'aller me baigner un peu et prendre un bain de soleil sur une petite plage repérée ce matin (St George's Bay). Mais un événement inattendu va bouleverser tout ce beau programme...un violent orage éclate dehors...J'ai rarement vu un phénomène météorologique aussi fort. La pluie, les éclairs et surtout le tonnerre sont d'une puissance incroyable!!! Après avoir attendu quelques minutes que l'orage se calme, je me risque, sous la pluie toujours battante, à rejoindre mon hôtel situé à 2 minutes d'ici. L'eau dévale les rues de la ville comme un torrent en crue. Les gens marchant sur le trottoir sont aspergés d'eau à chaque passage de voiture...Bref quand j'arrive je suis trempé...moi qui voulait une baignade...
St George's Bay
21h, je viens de m'avaler une énorme pizza et décide de retourner au casino. Il reste 116 joueurs qui bataillent dans le niveau 7 (400/800 ante 100). La structure s'accèlère et en 1h30 je vais assister à une dizaine d'éliminations. Au passage du niveau 8 (500/1000 ante 100), la moyenne n'est plus quen de 78bb, rien à voir avec les 500bb du début de tournoi. Le day 1A jouera 12 level, combien seront t-ils à survivre? Je le saurais demain...
EDIT:
Le mystère des chaussures accrochées aux fils électriques. Après une petite recherche, voici les infos que j'ai trouvés a ce sujet:
Si vous flânez le nez en l'air dans les rues de votre ville, vous irez à la rencontre de cet art nouveau, l'art de la rue qui consiste à jeter les chaussures en hauteur et de laisser son empreinte ! Cette expression culturelle s'appelle, le "shoe tossing" - "Shoetoss'" - "shoe flinging" ou encore le "shoefiti".
Cet art résiste bien à la crise. C'est un secteur porteur car ce mode d'expression commence à se répandre dans de nombreux pays comme les Etats-Unis, la France, l'Espagne, l'Irlande, la Roumanie ou le Canada...
La pratique est de projeter les chaussures accrochées à leur lacet... Ce phénomène a pris son envol à partir des Etats-Unis et du Canada. Il offre à vous piétons ce musée hors du temps.
Son nom "shoefiti" a été inventé en 1990 et vient de la concaténation du mot "chaussure" et "graffiti".
Certains analystes tendent à souligner que ce jeu à l'identique du "bolas" est un signe pour les dealers ou le symbole de criminalité organisée. Il symboliserait le lien de l'emprise ou dépendance à la drogue. Certains craignent que cela soit un signe de marquage de territoire pour les gangs. Il semble que ces signaux soient plus manifeste dans les zones urbaines, alors que pour les jeunes, cela soit juste un signe de retraite ou de rencontre ou tout simplement pour combler le vide sidéral. Le genre de chaussures jetées est principalement des baskets.
En tout cas, il me rappelle un moyen de communication utilisé en Roumanie pour annoncer qu'une fille est à marier. Il suffit d'avoir un arbre et d'y accrocher des ustensiles de cuisine. Le nombre correspond à l'âge de la jeune fille !
Il est souvent appliqué sur les filins, câbles téléphoniques et les lignes électriques ; mais pourquoi pas sur les arbres ou les clôtures ! Le jeu est de les suspendre avec les lacets noués des godasses et qu'elles restent suspendues le plus longtemps possible. Pour ce lâcher de godasses, les scores atteignent pour certain 1 an, voire plus. Quelle est la meilleure performance à vos pompes ?
La signification ? pourquoi chercher à expliquer par des théories ce phénomène. N'est-ce pas tout simplement une multitude de versions plus ou moins complexes qui amènent à ce mythe. Ce mythe qui doit se produire dans l'obscurité. Ne levait pas les bras au ciel, c'est trop tard !
Ce qui est étonnant, est que le résultat d'un concept sans définition concise puisse unir une multitude de personnes à en parler, à livrer des idées incroyables.
C'est art qui sort du cadre, certe ; et la liberté d'expression s'est enrichie de ce phénomène de société. Une façon de redéfinir le cadre : conceptuel contemporain de passer le message "Lâches-moi les baskets !"
Et après ?